Serches

L'histoire

Serches est une commune riche d'une histoire importante et remontant à plus de 7200 ans

Il y a 7200 ans, quelques familles venues de régions plus orientales s’intallent avec leur bétail le long de la vallée de l’Aisne apportant avec elles l’agriculture. Cette activité particulière implique des fortes contraintes, s’établir définitivement en un lieux et travailler constament pour obtenir cette richesse. Débutent alors le défrichement de la forêt primaire, la construction de longues maisons et de travail du sol. Tous ces travaux se déroulent sous le regard des populations autochtones, qui vivent de la chasse, de la pêche et de la ceuillette. Elles, qui consacrent seulement quelques heures au travail de subsistance, ne comprennent pas ce mode d’existence. On ignore si les relations entres les migrants et les indigènes resteront toujours au beau fixe, mais quelques générations plus tard ces agriculteurs néolithique coloniseront les affluents de l’Aisne puis les plateaux aux sols davantage fertiles, et deviendrons alors les seules maître de ce vaste territoire. C’est dès la fin du Néolithique ancien, Il y a 6500 ans et au Néolithique moyen que l’homme vas s’établir sur le terroir de Serches.

La présence des premiers agriculteurs sur Serches est attesté par les découvertes répétés à la surface des champs, d’outils en silex retrouvés sur le sol après les travaux de labours ou lors de l’arrachage des betteraves.

Puis celles de leurs descendant du Néolithique final, nous est connue par la découverte vers 1880 ou un peu avant, d’une chambre funéraire mégalithique au lieu-dit la forte terre. Ce caveau de 4 m de long, recouvert de pierres plates, renfermait une vingtaine de corps déposés au fur et à mesure des décès. Des offrandes funéraires accompagnaient les défunts : hache polie emmachée dans une gaine en bois de cerf, un récipient en terre cuite, des flèches. Ce type de caveau collectif est caractéristique de la fin du Néolithique.

Si les villages, des Ages du Bronze (il y a 4000 ans) puis ceux de l’Age du fer (3000 ans) ne nous sont pas encore connu, pas plus que les riches propriétés aristocratiques gauloises (il y a 2100 ans), en revanche les ramassages de surfaces attestent de l’existence de vestiges gallo-romain toujours au lieux-dit “la forte terre” mais  également autour de la ferme du Mont-de-Soissons.

Les plus anciennes mentions de la commune apparaissent au Moyen-Age grâce aux textes juridiques conservés aux archives départementales et nationales. Serchiae et Chercheya en 1065

En 1133 les chevaliers d’un ordre nouvellement créé, les templiers, prennent possession de la ferme de Serches au Mont-de-Soissons suite à une donnation de l’évèque de Soissons. Ils cultiverons les terres fertiles des alentours et leur domaine prospère reviendra aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalème, l’ordre de Malte à la suite du procès qui les anéantira sous Philippe le bel.

Officiellement, le mobilier de l’allée couverte a été déclaré volé en 1918 par les allemands et la valeur du préjudice a été estimée par un archéologue de renom Gabriel de Mortillet en personne et incluse dans l’instruction du dossier des dommages de guerre. Les dommages de guerres ont bien été touchés mais d’où viennent donc les objets contenus dans une boîte à chaussure comprenant une gaine de hache et sa hache emmanchée, des restes de poterie et des silex. Cette boîte était visible il y a une vingtaine d’année, aux mains d’une membre de la famille.

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